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Une enquête ouverte à Mons concernant un marché public à Jurbise lié à l’installation de caméras

  • Photo du rédacteur: Info Mons
    Info Mons
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Trois caméras de surveillance sur un poteau
Trois caméras de surveillance sur un poteau - IA

Le parquet de Mons a indiqué ce mercredi qu’il examine actuellement le dossier relatif au marché public attribué en 2021 pour l’extension du réseau de vidéosurveillance à Jurbise. La justice vérifie notamment s’il pourrait exister un risque de conflit d’intérêts dans la procédure.

Ce marché, d’un montant approximatif de 360.000 € HTVA, avait été confié à une société active dans le secteur de la sécurité. Selon des informations récemment relayées au niveau politique, le directeur général de la commune, qui entretient des liens personnels avec le responsable de l’entreprise adjudicataire, aurait joué un rôle important dans le processus d’attribution.

La question a été soulevée début novembre lors d’une séance du Parlement wallon. Le ministre des Pouvoirs locaux, François Desquesnes (Les Engagés), a été interpellé par deux députés, Mélissa Hanus (PS) et Julien Liradelfo (PTB), au sujet de la transparence du marché. Le ministre a rappelé que le dossier avait fait l’objet d’un contrôle en tutelle dont les conclusions avaient appuyé l’attribution à l’époque. Il a également souligné que deux offres avaient été déposées et que la commune avait retenu la mieux cotée.

Pour lui, sur le plan administratif, « tout est réglé ». En revanche, il a précisé que la qualification pénale d’un éventuel conflit d’intérêts ne relevait pas du politique, mais d’une décision judiciaire.

La bourgmestre faisant fonction, Jacqueline Galant, a pour sa part affirmé que la connaissance personnelle d’un intervenant ne suffit pas, en soi, à constituer un conflit d’intérêts. Elle assure que la décision finale s’est basée sur une analyse objective et sur des critères clairement définis. Le directeur général concerné, interrogé par plusieurs médias, reconnaît son amitié avec le dirigeant de la société, mais affirme ne pas avoir évoqué le marché avec lui.

De son côté, le parquet de Mons confirme qu’une information judiciaire est en cours. À ce stade, il s’agit d’une phase de vérification préliminaire. À l’issue de celle-ci, le procureur décidera soit d’engager des poursuites, soit de classer le dossier. Il peut également demander l’ouverture d’une instruction, auquel cas un juge d’instruction reprendrait l’enquête.


 
 
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